7.6 L’économie capitaliste, libérale et anarchisante : définitions

L’économie de l’Aiden est capitaliste parce que :

  • les moyens de production (financement, installations, machines, stocks) sont la
  • propriété de privés (exceptés les locaux).
  • le résultat financier (bénéfices ou pertes) obtenu sur le territoire d’Utopia de ce capitalisme appartient entièrement aux acteurs qui ont engendré ce bénéfice ou cette perte : la moitié aux propriétaires de l’entreprise et l’autre moitié aux collaborateurs de l’entreprise. Le bénéfice n’est pas imposé s’il reste dans Utopia ou imposé à un taux de 1% s’il est exporté de même pour le capital ou toutes autres sommes d’argent.
  • les personnes indépendantes et les membres des sociétés simples (entreprises appartenant à une ou plusieurs personnes) sont coresponsables des agissements de l’entreprise.
  • les sociétés anonymes (dont les propriétaires sont anonymes) sont acceptées sur le territoire d’Utopia si le capital social entièrement libéré est de :– 1’000’000.- $US pour une entreprise étrangère qui fait du commerce international,– 500’000.- $US pour une entreprise indigène qui fait du commerce international,– 100’000.- Anars pour une SA qui ne fait pas de commerce international,dont respectivement 200’000.- $US, 100’000.- $US, 20’000.- Anars ont été déposés sur un compte bancaire bloqué en garantie. Ces sommes serviront à pouvoir liquider physiquement et socialement la SA, après une mise en faillite, ou pour réparer des dommages que l’entreprise a causé et qu’elle ne veut ou ne peut pas payer. Ces sommes peuvent être débloquées avec l’aval des commissions des locations et de l’économie lorsde la dissolution de l’entreprise.les SA peuvent émettre des actions. Ces valeurs sont considérées par l’Aiden comme des placements à risques (les lois 9b et 9d ne sont pas applicables aux actions).les SA peuvent émettre des obligations nominatives qui sont considérées comme des placements normaux dont les dividendes ne peuvent être supérieurs à 6% l’an (les lois 9b et 9d sont applicables aux obligations).les collaborateurs des SA sont responsables des agissements de l’entreprise, ils ont droit à la moitié du bénéfice distribué en plus des rémunérations contractuelles décidées, ils doivent aussi supporter la moitié des pertes qui peuvent être ventilées sur les revenus de plusieurs années.
  • les entreprises et les prestataires doivent par secteur et corporation édicter des conventions de diligence et de conformité des prestations que devront accepter les nouvelles entreprises ou les nouveaux prestataires pour être reconnus par Utopia (enregistrés sur les listes des prestataires autorisés) et ainsi pouvoir fonctionner. les corporations prépareront les examens informatisés que devront réussir les représentants des entreprises ou les compagnes et les compagnons désirantœuvrerdansles domaines protégés par des licences ou pour exercer des professions protégées.les accès aux examens informatisés sont ouverts à toutes les compagnes et à tous les compagnons.
  • les entreprises qui font du commerce international doivent se conformer aux lois internationales ou aux lois nationales des pays avec qui elles commercent.
  • Utopia n’a pas de structures permanentes destinées aux contrôles (financiers, comptables, des prestations, de conformité aux conventions de diligence et aux lois internationales) des indépendants(es) et des entreprises d’Utopia.
  • Sur demandes justifiées auprès des commissions du bien-être et d’éthique (selon la dimension de l’entreprise concernée), celles-ci peuvent nommer des commissions de contrôle du commerce et de l’industrie, formées de professionnels(les)comprenant éventuellement des membres de nationalités étrangères (en nombre minoritaire par rapport à ceux provenant d’Utopia). Ces commissions doivent communiquer leurs rapports aux exécutifs (délibérants) concernés 5 jours avant de les soumettre au vote du peuple.

L’économie de l’Aiden est libérale parce qu’il y a :

  1. la liberté de se présenter à tous les examens (informatisés) donnant accès aux licences et aux titres nécessaires à toutes les activités professionnelles protégées. Il n’y a pas de numerus clausus concernant les professions, les commerces et et les industries.
  2. la liberté d’établissement, de commerce et d’entreprise (dans les normes de l’Aiden : voir le chapitre suivant anarchie).
  3. la liberté sur l’établissement des prix et des marges du bénéfice.
  4. la simplification des démarches administratives : pas d’impôts ou très peu, perçus sans déclaration, pas de travail administratif concernant les collaboratrices et les collaborateurs de l’entreprise (ils gèrent eux-mêmes leurs assurances et leurs retraites).
  5. pas de clauses de non concurrence.

Uniquement pour la première étape de la construction d’Utopia(pour le premier million d’habitants) : certaines de ces clauses libérales ne seront pas forcement appliquées car pendant cette première étape l’économie d’Utopia sera presque uniquement étatique avec un seul maître de l’ouvrage : toutes les compagnes et tous les compagnons de l’Aiden inscrits dans les sections Aiden reconnues qui décideront à la majorité des 2/3 de tous les votants de la politique à adopter pour les premiers pas d’Utopia.

L’économie de l’Aiden est anarchisante parce que :

  • elle est principalement l’œuvre d’indépendantes et d’indépendants.
  • les compagnes et les compagnons, comme indépendants(tes) ou associés(es) en entreprises doivent respecter :
  • les valeurs, les buts et les lois de l’Aiden.
  • les clauses du capitalisme de l’Aiden.
  • les lois du travail dans l’Aiden.

    Les personnes qui travaillent dans l’entreprise sont des collaborateurs(trices) avec participation à la direction et aux résultats financiers de l’entreprise ou des indépendants(es) qui travaillent selon les contrats préparés par l’Aiden, sur mandat, à la tâche ou en régie, qui agissent en qualité de sous-traitantes.

    le(la) les propriétaires peuvent être aussi des collaborateurs(trices) et réciproquement.

    La conduite des entreprises basées sur Utopia est double :

    • la moitié de la direction est assurée par le(la) ou les propriétaires de l’entreprise,
    • le nombre des voix des propriétaires de l’entreprise sont proportionnels aux sommes que ceux-ci ont investies dans l’entreprise.

    L’autre moitié est assurée par les collaborateurs(rices) de l’entreprise :

    • chaque collaborateur(trice) de l’entreprise a droit à une voix « qu’il(elle) soit directeur(rice) ou nettoyeur(euse) ».
    • pour diriger l’entreprise la majorité des propriétaires (50% de toutes les voix + 1voix) doivent être d’accord avec la majorité des collaborateurs(rices) (50% de toutes les voix + 1 voix).